BANG. Un coup de feu, un vrai, juste ici,…devant MES yeux. Et cet homme, sans vie, allongé contre le mur de briques rouges longeant la ruelle entre deux bâtisses miteuses d’Eagle Court street. J’étais complètement figée et je ne savais plus trop quoi faire. Mon cerveau était comme gelé et plus rien ne pouvait me faire réfléchir comme il le fallait. Je ne savais pas si j’étais sous le choc où simplement sous l’emprise d’une peur incontrôlable, mais j’imagine que ça devait être un assez bon mélange des deux. Dans mon ancien quartier paumé, en Angleterre, j’avais vu tout plein de trucs débiles, mais un meurtre ça, jamais. Il faut croire qu’il y a toujours une première fois à tout, malheureusement. Mes yeux fixaient la bande à quelques pas du corps sans vie qui, visiblement fier de leur coup, riaient comme des bêtes. Évidemment, l’un d’eux s’aperçu de ma présence, portant instantanément l’attention des autres sur moi. Ça y est,…j’étais morte. Carrément. Townsville allait me rayer de sa liste de citoyens à peine trois jours après mon arrivée. Un record, sans doute. L’un d’eux s’avança vers moi, fusil à la main, tandis que les autres traînèrent le corps de l’homme inerte hors de la ruelle. . Ils avaient sans doute donné le sale boulot de me tuer, moi,...une pauvre conne de témoin, à un seul d'entre eux, puisque je perdis rapidement les autres de vu. Tandis qu'il s'approchait de moi, j'aurais voulu courir comme jamais et partir loin d'ici le plus vite possible, mais j'en étais incapable. Mes jambes semblaient être prises dans du béton et mon corps tout entier ne réagissait plus. « Tu sais que ce n'est pas très prudent de sortir le soir, fillette ? » me dit-il d'un air moqueur avant de m'appuyer durement sur le mur derrière moi. J'essayais de me dégager, sans succès. Impuissante et beaucoup trop orgueilleuse, je n'étais quand même pas pour me faire tuer bêtement sans réagir. Tant qu'à mourir, je voulais le faire dignement et possédant un tempérament assez directe, je n'allais pas tarder à lui faire savoir. « Va te faire foutre, connard. Toi et toute ta bande de loser. Sérieux, ça rapporte beaucoup tuer ? Parce que vraiment, t'as l'air d'un paumé. » Furieux, il appuya lourdement la pointe de son canon sur ma gorge, ce qui m'empêcha maintenant de dire quoi que ce soit. Mon regard croisa alors le sien. Il semblait hésité, mais ce qu'il me marqua le plus, c'était la peur que je lisais dans ses yeux. Oui,...il avait peur. Il essayait bien de le cacher, mais visiblement, il en était incapable, ce qui le rendait maladroit et complètement hors de lui. Avec le fusil appuyé sur la gorge, il m'était assez difficile de parler clairement, mais étant bavarde de nature, je m'y risquai tout de même. «...T'as ja...ja.....jamais tu.....tué, c'est ça ? » « Non mais tu vas la FERMER ? OUI, OKAY ? OUI,..bien sûr que j'ai déjà tué, pauvre conne ! » Il mentait. « Très bien. J'attends. » Je ferma alors les yeux, puisque j'étais littéralement terrorisée. Pour la première fois depuis qu'il m'avait accosté, j'ai senti qu'il perdait toute assurance. Lorsque j'ouvris les yeux, son regard lourd se plongea alors dans le mien. Un regard pur et profond qui, étrangement, semblait maintenant s'adoucir. Sa main qui empoignait ma gorge et mon corps contre le mur semblait tranquillement devenir moins dure. Je vis le fusil descendre le long de mon corps avant d'aller se loger dans la poche arrière de mon agresseur. Il lâcha enfin son emprise, ce qui me permit de respirer un peu mieux. « Part, mais j'te conseil de ne plus venir te promener ici le soir, c'est dangereux. » Il semblait désolé, vraiment, ce qui me déstabilisa un peu. Après tout, c'était un gros revirement de situation. « ...Et tu vas leur dire quoi, aux autres ? » « Que tu es morte, bien sûr. Je veux quand même m'en faire attribuer le mérite » répondit-il en me lançant un clin d'oeil moqueur avant de s'éloigner hors de la ruelle, me laissant seul derrière lui. OUfff. Alors là de la chance, j'en avais eu ! Malgré tout ça, ce mec m'intriguait carrément et même s'il avait été à deux poils de m'enlever la vie, j'avais en moi ce côté assez morbide qui me poussais à vouloir le revoir. À suivre...

Dans cette partie, vous pouvez raconter ce que bon vous semble sur votre scénario. N'oubliez pas cependant que les membres ont droit à un minimum de liberté. Aussi, contentez vous d'énoncer les points principaux de l'histoire et du caractère du personnage. En revanche, n'hésitez pas à bien développer votre lien avec le personnage et ses autres liens pour que les membres intéressés ne passent pas à côté du point essentiel.

Avant toute chose, veuillez lire les informations préambules dans le sujet approprié pour ne pas tomber des nues lorsqu'on vous apprendra que l'avatar n'est pas réservé pour les scénarios. (:

Bonne chance à tous

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« Pourquoi tu déménages ? » « Euuuh....parce qu'il faut que j'aille vivre chez mon oncle. » « Ah oui ? Et c'est qui ton oncle ? » « Thomas Wexley. » Surpris, tout le monde se tournèrent vers l'une des filles au centre. Grande et élancé, c'était tout à fait le genre de fille typique dont tous les mecs s'arrachent. Celle que toutes les filles imitent et écoutent, l'une des seules filles dans cette fichue ville ayant un minimum de classe. Elle me dirait là, maintenant, qu'elle est cheerleader et ça ne m'étonnerait même pas ! Cette dernière me dévisagea sans un mot, les bras appuyés sur ses hanches. Je voyais très bien qu'elle me regardais de haut, comme ci elle avait de l'importance et que moi, je n'étais rien du tout. Bref, vraiment désagréable comme rencontre. « X, tu m'avais pas dis que t'avais une cousine ! » Celle-ci préféra ignorer le commentaire de son camarade et se mit à avancer vers moi, me scrutant littéralement de haut en bas, un sourire amusé se dessinant lentement sur ses lèvres. « Alors c'est toi la fille de l'alcoolo décédé ? » Décidément, je ne la portais pas du tout dans mon cœur celle-là. Et le pire dans tout ça, c'est que j'allais maintenant devoir vivre avec elle ! Je me contentais alors de serrer les points en ignorant sa remarque déplaisante, ne voulant pas envenimer la situation dès mon arrivée. « Ça semble être le cas, oui. » « Alors bienvenue en Australie, cousine. » Évidemment, c'était loin d'être sincère de sa part, mais que pouvais-je bien y faire ? Je devais endurer, une fois de plus.