L'histoire est totalement libre, il y a juste quelques points qu'il faut respecter:
• Elle est orpheline depuis son plus jeune âge (à vous de définir la raison). • Ethanaël l'a adoptée lorsqu'elle avait six ans, elle a connu Meygan -la seconde femme de Ethan'- qu'un an grand maximum. Ethanaël a obtenu sa garde exclusive peu de temps après le divorce. • Elle vit depuis dix ans à Townsville. Elle s'entend très bien avec son père, même si parfois elle le trouve plus qu'agaçant.

« Papa ! Arrête donc de martyriser tout mes petits copains ! » Je souris devant l’air agacée de ma fille. Je ne cesse de harceler de question chaque petit ami qu’elle me présente. Ce n’est tout de même pas de ma faute si je veux le meilleur pour elle, non ? « Mais je ne veux que ton bonheur, et jusqu’à preuve du contraire, tout ceux que tu m’as présenté ne souhaitait que te sauter dessus… » Elle ne peut s’empêcher de soupirer avant d’ajouter : « Une vraie tête de mule, voilà ce que tu es ! » Elle me le répète chaque jour, mais cela n’a aucun effet sur moi. « Si tu le dis ... » « Oui, je le dis ! Peu importe ce que l'on dit tu resteras sur ton idée. Peut-être que tu sais tout sur tout le monde, mais moi je te connais toi, par cœur. » Mon visage prend un air étonné. « Ah bon ? Par cœur ? » Je la vois hocher la tête alors que je la secoue négativement, ne croyant pas une seconde à ce qu'elle avance. Le regard fixé sur mon thé, je sens le sien posé sur moi et me peser sur les épaules. « Tu es quelqu'un de très rusé, je me souviens quand j’étais petite et que tu me racontais toutes les fois où tu avais eu ton professeur avec tes farces durant ton adolescence. » commence t-elle en souriant de toutes ses dents. Je fis de même en me rappelant tous ces bons souvenirs. « Tu es intelligent et instruit malgré le fait que tu n'étais pas très attentif à l'école, étant tout le temps en avance, sur tout le monde. Tu refuses d'admettre que tu as parfois tort, ce qui peut s'avérer très irritant : plus borné que toi on meurt. » « Tu abuses ... » « Pas du tout et arrête de me couper ! » s'exclame t-elle en me tapant légèrement sur la main. Moi qui voulais lui voler son croissant, c'est loupé. Pourquoi supportais-je la façon dont elle me traitait ? Tout simplement car l’on a toujours été très proche, nous comportant parfois comme deux bons amis, plus que comme un père et une fille. « Tu es une personne franche et directe, parfois trop, ce qui vexe et touche les gens. Mais ça, tu t'en fous royalement, monsieur est un je m'en foutiste professionnel lorsqu'il s'agit des autres ... » « Non, pas quand il s'agit de toi. » dis-je avec un petit sourire, en la coupant. « Fort heureusement, tu es mon père, mais arrête tout de même ton numéro de charme avec moi. J'allais d'ailleurs y venir, toi et les femmes, je dirais que c'est ... comment dire ... ton passe-temps favori. Tu n'es pas repoussant et ça, tu le sais très bien. Ton plus gros défaut est surement ton côté énormément prétentieux que tu ne caches surtout pas. Tu aimes avoir ton jardin secret et le fermer à clé, et grâce à ton don pour l'observation et la déduction, tu n'as pas de mal a manipuler les gens. » « Autant dire que je suis l'homme idéal ... » terminais-je dans un sourire, rien que pour embêter ma fille avant de boire la dernière gorgée de mon thé. Je la vois me jeter un léger regard noir, comme pour me mettre en garde. « Il est vrai que tu m'as bien cerné, mais cela ne t'empêche pas de tomber dans mes pièges à chaque fois. Et puis, normalement, c'est moi qui raconte la vie et le caractère des gens comme ça. » « Attends, je n'ai pas encore fini. Tu adores le thé, tu ne peux pas t'en passer. Par contre, il ne faut surtout pas de sucres dedans... Ensuite, tu passes ta main droite dans tes cheveux lorsque tu réfléchis ou alors, tu te pinces le haut du nez. Tu aimes par dessus tout surfer t’occuper de tes chiens durant tout le week-end, cela te donne une raison de vivre, tu as un faible pour les sucettes à la pomme et tu ne peux t’empêcher de vouloir me trouver le petit ami idéal, pour éviter que je souffre comme toi avec tes deux précédents mariage. » J'en resterais presque bouche bée rien qu'à l'écoute de tout ce qu'elle sait sur mon sujet. Je me lève, laisse un pourboire sur la table et nous sortîmes du café dans lequel nous étions depuis une bonne petite heure. Je passe mon bras autour de ses épaules après avoir remonté le col de ma veste. « Tu en sais trop sur moi ... » Un rire, et seulement un rire, s'échappe de ses fines lèvres ...

Pour résumer, elle le connait par cœur et lui de même. Ils se font confiance à un point inimaginable et ils ne se voient pas l'un sans l'autre. Ethanaël est un père assez cool, même si il est un peu trop protecteur envers sa fille, ce qui à parfois le don de l’agacer, mais ils sont réellement complices ...

L'histoire est totalement libre, il faut juste qu'elle soit arrivé à Townsville il y au moins cinq ans. Il faut qu'elle soit célibataire, mais peut très bien avoir été mariée dans sa jeunesse, en clair à vous de voir ^^. Au niveau du caractère je la verrais bien: Directe, Franche, Sérieuse, ne se laissant pas marcher sur les pieds et autoritaire.

« Arrêtez de me regarder comme ça ! » J'affiche un air étonné alors que X me met en garde. « Vous regardez comment ? » Elle lève les yeux au ciel avant de se tourner vers moi. « Me regardez comme vous regardez toutes ses jeunes femmes qui finissent dans votre lit. » « Cessez de prendre vos rêves pour des réalités, X. » « C'est vous qui prenez vos rêves pour la réalité en pensant que ça marche avec moi. » J'acquiesce silencieusement. « Quoi ? » « Oh rien ... » « Ce que vous pouvez agaçant et immature. » « Moi aussi je vous aime, X. » Un bref silence s'installe avant que je ne reprenne de plus belle. « Je sais qu'un jour vous céderez ... » « On verra ça ... » répondit-elle avant que l'on échange un bref sourire. « Vous pensez tout savoir, mais en fait, vous ne savez rien du tout ... » « Je sais bien plus de choses que vous en le pensez ... » dis-je l'air de rien. Elle me lance un regard tueur, devinant ce que je voulais dire derrière cette phrase. « Non, je n'ai pas fait de recherche sur vous. » m'exclamais-je en levant les mains comme le ferait quelqu'un en état d'arrestation. « Du moins pas encore ... » chuchotais-je après en espérant qu'elle n’a rien entendu. « Mademoiselle X, monsieur Byron, votre rendez-vous est arrivé» « On arrive. » On se lève tous les deux pour rejoindre notre bureau où nous attendent les futurs mariés. X se retourne brusquement vers moi en me montrant du doigt. « J'ai entendu ... » Mon sourire s'élargit encore plus en entendant ça.

Lui, la drague sans cesse et lui fait du charme, alors qu'elle s'efforce de bien faire son travail sans prêter attention aux avances de son partenaire. Ils ressentent tout deux une attirance physique forte, mais également des sentiments commencent à apparaître pour tout les deux, mais ils ne se l’avoueront sans doute jamais…