@ZIPPORA SEVEN

---

Au supermarché, la caissière me donne toujours un sac plastique même lorsque je n’en ai pas besoin, lorsque je n’achète qu’un paquet de chewing-gums, une banane ou un sachet de chips déjà emballées. Du coup, je me sens responsable de ce gaspillage de sacs plastiques, mais les articles se retrouvent emballés sans que j’aie le temps de m’en apercevoir, si bien que je ne dis rien. Au vidéo-club, en revanche, on me demande toujours si je veux un sac et, même si en théorie, je devrais pouvoir porter mon DVD sans sac, et que ce sac constitue un autre gaspillage de plastique, je demande systématiquement un sac au vidéo-club ; car, pour des raisons que vous allez bientôt comprendre, je pense que tous les DVD devraient être camouflés. Le camouflage est vain, aujourd’hui. Je suis à peine sortie du magasin que j’aperçois Ronald, le pingouin grisonnant et insignifiant du café qui fait l’angle, se diriger vers moi. « Salut India. Qu’est-ce que tu as emprunté ? » Je déteste devoir répéter toute l’explication. « Je ne peux pas te le dire. Et il y a une bonne raison. Imagine qu’un jour, j’aie envie d’emprunter un truc embarrassant, et je ne parle pas forcément de films pornographiques. Ce pourrait être un film trop puéril pour mon âge, ou quelque chose de violent, voire de la propagande nazie – pour de la recherche, évidemment. Eh bien, même si le film que j’ai dans les mains est considéré comme un classique, tout ce qu’il y a de plus honnête, si je te le montre cette fois mais que je refuse la fois prochaine, tu sauras avec certitude que je cache quelque chose. Alors que si je ne te dis jamais ce que j’emprunte, cela sème le doute quant à la possibilité que je cache quelque chose, de sorte que je me sens libre de louer des films pornographiques, des dessins animés, ou des propagandes nazies, ou tout ce qui me passe par la tête, sans craindre d’avoir à révéler ce que j’ai loué. C’est la même chose pour les bouquins. Je veux être libre d’emprunter un roman sans intérêt ou du Dostoïevski. Et je veux aussi pouvoir choisir quelque chose dont personne n’a entendu parler. La plupart du temps, les gens me demandent ce que je lis en ce moment. Et si je leur dis le titre du livre et que ce n’est pas Moby Dick, ils n’en ont jamais entendu parler, et me voilà bonne pour une explication. Or si le libre est bon, ce n’est pas quelque chose que je peux expliquer en deux secondes, et je me retrouve à rédiger une dissertation de vingt-cinq pages, sans avoir le temps de finir le livre. Donc les livres que je lis et les films que je loue sont tabous. Ne le prends pas pour toi. » Interloqué, Ronald marque un temps d’arrêt, puis repart. Ce n’est pas que je n’aime pas Ronald, non pas du tout. C’est juste qu’il me colle à longueur de journée, qu’il cherche toujours un prétexte bidon pour venir me parler et ça m’énerve. Ronald c’est un ados boutonneux qui joue les pingouins pour gagner par semaine de quoi dépenser en bonbon le dimanche. N’est-ce pas stupide de dépenser tout son fric dans du sucre ? Puis il est inintéressant aussi bien physiquement qu’intellectuellement. Je crois bien qu’il est amoureux de moi depuis la maternelle, je devrais peut-être le brancher avec quelqu’un ? Histoire qu’il m’oublie un peu. Dehors, il bruine légèrement. Un vent épais me fouette les joues tandis que les dernières feuilles que possèdent les arbres fléchissent sous le poids des gouttes de pluie, qui restent en suspens une seconde avant de chuter vers leur précipice. Il y a une chose que j’adore quand je vais chez Albion : sa maison se trouve dans un de ces charmants pâtés de maisons qui vous feraient presque oublier qu’une ville existe, pas loin de là. Sur les deux côtés, la rue est bordée de majestueuses maisons en grès rosé, dont les volets peints de couleurs vives côtoient des bacs à fleurs colorés, tandis que des vrilles de lierre tombent en cascade et s’enroulent autour de tuteurs et de treilles. Les panneaux sur le trottoir sont extrêmement courtois : Prière de ramasser les déjections canines (cinq cents dollars d’amende en cas de nuisance sonore). Tout est charmant et idyllique. Mais les seules personnes qui peuvent vivre ici ont hérité ces maisons à loyer fixe de leurs riches grands-mères, qui portaient des rivières de bijoux et jouaient au tennis avec Robert Moses. J’appuie sur la sonnette et j’attends patiemment que quelqu’un daigne m’ouvrir. Je vois la porte s’ouvrir et je prépare mon plus beau sourire, mais celui-ci redescend aussi vite en voyant le frère d’Albion : Lee. Je ne l’aime pas, il n’aime personne. « Elle est dans sa chambre. » Je le regarde et pousse un soupir qui en dit long sur ce que je pense. « Salut, moi aussi je suis heureuse de te voir Lee. » Je le pousse un peu et rentre dans cette demeure que je connais si bien depuis ma plus tendre enfance. C’est étrange que Lee soit ici, habituellement il est toujours fourré dans son appartement. « MARCO…? » « POLO ! » Albion n’est pas seulement ma meilleure amie, c’est aussi ma jumelle spirituelle.

---

i'll never get caught, i'm popular

	behind blue eyes ; je m'appelle « india ambroise levy » et j'ai seize ans. je suis née le 28 juin 1994, à Sydney mais j'ai cependant des origines australiennes. j'exerce actuellement la profession de lycéenne. j'appartiens à classe moyenne. .
paranoid android ; mon pseudo est OHWOODY et mon prénom est Andrea-Marie. je suis une fille, et j'ai quinze ans. j'ai connu le forum à bazzart et je le trouve génialissime.. vous pouvez me compter dans les rangs de . je n'ai pas dit mon dernier mot JANINE, TON STRING. .

i'm the party star, i'm popular

---

Dans cette partie vous pourrez également raconter ce que bon vous semble. Vous pouvez par exemple développer le caractère de votre personnage ou bien une nouvelle anecdote. Si vous ne souhaitez pas vous lancer dans un nouvel écrit sans fin, vous pouvez également répondre à une batterie de question sous forme d'un bref dialogue (interview, entretien etc.) ou d'une conversation via messagerie instantanée. Sinon, vous pourrez toujours lister les tics, les manies ou encore les goûts de votre personnage et pourquoi pas ses relations. N'hésitez pas nous poser la moindre question. Bonne chance à tous insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici. insérez votre prose ici.

---

❝

Le temps passé n'est plus, l'autre encore n'est pas, Et le présent languit entre vie et trépas ; Bref, la mort et la vie en tout temps est semblable.

❞

(c) reginaways & Jean-Baptiste Chassignet. ♥

Bienvenue

India Chou, Bienvenue parmi nous !
Bon on c'est parlé par mp, mais on faire comme si ce n'était pas le cas pour que le "bienvenu" soit digne de ce nom :)

Citation :

Donc les livres que je lis et les films que je loue sont tabous. Ne le prends pas pour toi.

Excellent

Ma petite Zippo jouée par quelqu'un d'autre que moi
Bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche